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Pour une Réel(le) humanité

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« Le magazine Réel essaie d’ouvrir des portes, de créer des ponts. »

Rares sont en France les magazines comme Génération Tao ou Réel qui participent à porter un autre regard sur soi et sur le monde. C’est pourquoi nous avons voulu offrir la parole à Georges Didier et Caroline Chabot qui œuvrent ensemble et avec leur équipe

Par Caroline Chabot , Georges Didier



Extrait de la revue : Génération Tao n°51
Nb de pages : 2

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Descriptif

GTao : En 76, vous étiez directeur de La Gueule Ouverte, le premier hebdomadaire écologique. Aujourd’hui vous l’êtes de Réel. Quels sont les changements dans votre action ?
Georges Didier : Une maturité est advenue. En 72, je participais à la première conférence alternative, celle de l'ONU à Oslo, sur l'environnement. Ensuite, le journal La Gueule Ouverte s'est développé et j'en ai été le directeur en 76 et 77. Le changement a surtout été le fait d’une maturité et d’une intériorisation. A l'époque, nous étions beaucoup dans la dénonciation, dans « c'est la faute du système multinational et militaro-industriel ». Le monde n'a peut-être pas tellement changé depuis 40 ans, mais nous avons changé dans nos réalités intérieures. Il y a eu l’irruption de la thérapie et de la psychanalyse. Dénoncer ne suffisait plus. Nous nous sommes aperçus que nos propres systèmes psychiques étaient en relation avec le système lui-même. Il y a un pont entre la réalité du monde et notre réalité, soit individuelle, soit collective. Nous avons donc à avoir ce focus-là aujourd'hui. Il faut certainement lutter, continuer les poussées culturelles, artistiques, ou éventuellement révolutionnaires. Mais nous avons d'abord à nous libérer de nos propres chaînes. Il y a là un vertige qui s'ouvre parce que nous avons toujours cru que c'était le système qui avait de gros problèmes et que nous, nous en avions de petits. Mais si vraiment nous voulons être sérieux avec nous-mêmes, c'est nous qui avons de gros problèmes. Chacun d'entre nous est porteur de conflits inconscients qui nous infusent, nous écrasent et nous déforment. C'est nous qui sommes prisonniers. Certes, le système cherche à nous imposer des formats dans lesquels il faudrait rentrer, mais si vraiment nous sommes sérieux — et il faut l'être aujourd'hui : le problème, comme dirait Patrick Viveret, avant tout, c'est nous —, travaillons sérieusement sur nous, osons notre créativité et notre liberté. Alors, le monde changera.  

GTao : Le magazine invite le lecteur au changement. Comment décririez-vous la spécificité de Réel ?

G. D. : Réel n'est pas un journal révolutionnaire. Il travaille sur la culture, l'inconscient collectif. Il essaye d'ouvrir des portes, de créer des ponts, de rappeler toujours ce lien entre le monde intérieur et le monde extérieur dans toute action. C’est cela son intention éditoriale. Nous devons sans cesse répéter, du fait de la maturité acquise, que la vie est dans la ...

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