Restez informé.e de nos activités, inscrivez-vous à nos Newsletters en 2 clics :-)


» retour

Légende taoïste du Lièvre de Jade & de Chang-E

article



Depuis les temps les plus reculés, la Lune a toujours suscité une fascination suprême sur l’humanité.

Par François-Xavier Tran



Extrait de la revue : Génération Tao n°10
Nb de pages : 3

Lire l'article

Télécharger le PDF

Descriptif

La régularité des phases d’apogée et de déclin de la lune avait tellement intrigué les peuples qu’ils lui attribuèrent l’influence sur certains phénomènes, dans la nature, et dans l’existence humaine : fertilité de l’homme et des animaux, santé et maladies, naissances, morts et mariages. Les paysans surtout se fièrent aux phases de la lune pour déterminer le temps opportun pour les semailles et les récoltes et les accouplements des animaux. Beaucoup d’autres superstitions populaires furent ainsi associées aux phases de déclin et de plénitude de la lune. L’ancienne civilisation chinoise mise à part, on constata la vénération de la déesse Lune dans les civilisations égyptienne, babylonienne, grecque et romaine. Le fait le plus intrigant demeure dans l’introduction d’un lièvre dans la mythologie et les légendes populaires : en Inde, les gens croyaient qu’un lièvre s’était sauvé sur la lune car il était pourchassé par un chien ! Dans la mythologie classique grecque, le lièvre fut considéré comme la réincarnation d’Artémis la déesse de la chasse, et d’Aphrodite la déesse de l’amour. Comme le lièvre constituait une proie facile pour les animaux chasseurs et qu’il ne pouvait survivre que par son aptitude à se multiplier et à proliférer rapidement, il devint ainsi le symbole de la fertilité et du bonheur de vivre.

Une influence bouddhiste
La légende taoïste du Lièvre de Jade a beaucoup emprunté à un conte bouddhique. Commençons par cette belle histoire qui fut introduite en Chine par les missionnaires bouddhistes venant de l’Inde. Elle raconte l’existence d’une clairière fréquentée par des saints ermites s’y réunissant en méditation. Un soir, le Bouddha y vint accompagné de ses disciples. Il y prêcha les sutras : tous s’asseyèrent à ses pieds pour l’écouter. La nuit et le jour passèrent. Il faisait une chaleur torride. Tous partirent chercher de l’ombre. Le Bouddha assuma l’apparence d’un Brahman, criant de faim et de soif. Les animaux de la forêt vinrent auprès de lui pour lui offrir de la nourriture. Arriva le tour du lièvre qui n’avait rien à offrir :
Maître, j’ai grandi dans la forêt et me suis nourri d’herbes et de plantes. Je n’ai rien d’autre à vous offrir que ma propre chair”. Juste à ce moment-là, un feu de charbon sans fumée apparut, et le lièvre se prépara à se jeter dedans ; mais avant, il se débarrassa des petits insectes dans sa fourrure et dit : “Je me suis permis de donner mon corps ...

Vous aimerez aussi

Commentaires




Rubriques
CULTURE & SOCIÉTÉ
ÉCOLOGIE CORPORELLE
SANTÉ & BIEN-ÊTRE
CONNAISSANCE DE SOI
VOIES DU FÉMININ
Newsletter
Inscription Newsletter
Nous suivre
Blog
Facebook
Twitter
Informations
L'équipe
Contact
Espace annonceur
Mentions légales

*-*