Changeons notre vie !

Le monde dans lequel nous évoluons hérite du siècle des lumières. Cette nouvelle vision avait le souhait de « libérer l’humain des ténèbres », de lui permettre d’accéder à la connaissance à travers une « lumière éclairante » et finalement, d’améliorer sa condition.

L’héritage des lumières

La philosophie des lumières donna naissance à une société rationnelle cartésienne. Seul ce qui est concret, expliqué, rationnalisé, contient la vérité et seuls les phénomènes visibles à l’œil nu sont considérés comme existants. Ainsi Descartes, à travers sa théorie du doute, souhaita construire un monde sûr et certain. Cette approche sera confortée par les lois newtoniennes qui voient le monde comme une mécanique bien huilée. D’après Newton, nous vivons dans un univers mécaniste où chaque élément occupe une place bien définie. Tout est logique et les éléments sont étudiés de manière séparée les uns des autres. Le sens des choses et la globalité n’ont plus d’existence. C’est ainsi que l’ensemble de notre environnement s’est vu réduit à l’interprétation des lois physiques et mathématiques qui devinrent la référence. Le monde se vit donc simplifié à une vision matérielle, l’esprit n’ayant plus d’existence. Le sens de la vie a disparu. Or, le sens est par essence ce qui permet d’accéder à la connaissance.

Un nouveau monde de probabilités

Après la mise en place des nouvelles idéologies véhiculées par Descartes et Newton (entre autres), les lois de la physique classique, telles que nous les connaissons, se sont vues remises en question par l’arrivée d’une nouvelle génération de physiciens qui prirent conscience que le monde dans lequel nous évoluons ne réagissait pas de manière systématique aux lois fixes où les mêmes causes produisent les même effets. Il y eut alors une scission au sein de la communauté scientifique et cette nouvelle voie donna naissance à la physique quantique. Cette nouvelle branche de la physique étudie les lois de l’infiniment petit et s’intéresse à l’échelle subatomique (sous l’atome.) Si la physique classique permet d’étudier les fonctionnements de l’univers à travers une vision rationnelle, à partir des éléments qui se voient, la physique quantique permet de voir quant à elle ce qui se passe en amont de ce qui se voit, dans le monde de l’infiniment petit. Et là, dans cette dimension, les choses ne se déroulent pas comme nous le pensions jusqu’alors. Nous découvrons une science probabiliste qui signifie qu’il est délicat de prévoir avec ...