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Antonella Verdiani & Christophe Chenebault

article

Révéler la partie la plus généreuse des êtres humains.

Il existe aujourd’hui en France de nombreuses innovations pédagogiques, souvent menées par des parents ou des enseignants isolés. Pour partager ce savoir-faire et le diffuser, un collectif de personnes a lancé le Printemps de l’éducation.

Par Antonella Verdiani , Christophe Chenebault



Extrait de la revue : Génération Tao n°70
Extrait du dossier : QUELLE ECOLE POUR NOS ENFANTS ? - De l'éducation à la transmission.
Nb de pages : 5

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Descriptif


GTao : comment l’idée du Printemps de l'éducation est-elle née ?

Antonella VERDIANI : elle est née d’un simple constat. En participant en tant qu’« experte » en éducation à de multiples rencontres, colloques et conférences, je me suis rendu compte que ceux que l’on définit aujourd’hui comme « les acteurs du changement » dans la société civile sont aussi très nombreux dans le monde de l’éducation. Ce sont des enseignants et des parents qui agissent souvent « cachés » par peur de se trouver en désaccord avec l’Institution (pas uniquement l’Education nationale !), et qui ont peu d’occasions d’échanger leurs expériences, leurs savoir-faire développés surtout dans l’innovation pédagogique. A la place de dénoncer « ce qui ne va pas », nous avons décidé, avec un groupe de personnes engagées, de mettre en lumière « ce qui va » et de leur offrir des occasions de rencontres, non seulement virtuelles (des services comme une plate-forme web et une bourse d’échanges sont entre autres en construction), mais aussi « physiques » par l’organisation de rencontres locales et nationales. De cette volonté est né le projet d’Alliance citoyenne pour l’éducation, un projet sociétal par excellence.

Christophe CHENEBAULT : le Printemps de l’éducation est né d’une envie commune et de trois constats. Le premier est que si nous voulons une société différente (humaniste, écologique, coopérative, solidaire), nous n’avons pas d’autre choix que de débuter par les enfants. Comme le disait d’ailleurs si bien Gandhi : « Si nous voulons enseigner la paix véritable en ce monde, c’est avec les enfants que nous devons commencer. » Le second est que beaucoup d’enfants ne sont pas heureux et n’expriment pas leur vrai potentiel dans le système d’enseignement actuellement en place au sein des institutions. D’où l’échec scolaire, la violence scolaire, la compétition exacerbée, les mauvaises orientations, ou tout simplement l’ennui et le manque de motivation. En résumé, une voie vers le « mal-être » plutôt que vers le « mieux vivre »… Le troisième constat est qu’une éducation différente (à travers notamment les écoles Montessori, Steiner, Freinet) existe depuis bien longtemps, et qu’en parallèle, de nouveaux projets éducatifs très innovants se créent chaque semaine en France. Mais cet ensemble de « jeunes pousses de l’éducation » a du mal à se relier, à échanger et à créer une communauté d’acteurs innovants travaillant tous dans la même direction.

GTao : qui peut participer au Printemps de l’éducation ?

A. V. : tout le monde peut y participer en y adhérant ...

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