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L’armoise

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ou Artémis l’accoucheuse

Après la rose et le pissenlit, la violette et la pimprenelle, découvrez les vertus médicinales de l’armoise.

Par Patrick Stoltz



Extrait de la revue : Génération Tao n°30
Extrait du dossier : Spécial Qi Gong
Nb de pages : 2

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Descriptif

Cette fin (peut-être provisoire) de la canicule et le retour de températures plus raisonnables pour l’automne qui s’annonce précocement cette année, nous donneront l’occasion de nous intéresser à l’armoise, cette plante universellement connue des peuples depuis la nuit des temps. Cette espèce rassemble plusieurs cousines fort utiles pour l’être humain, la plus courante étant l’artemisia vulgaris, dont le nom latin renvoie depuis l’Antiquité à Artémis (Diane), la chasseresse (Dioscoride, Estienne 1567), et selon d’autres auteurs, à la reine d’Halicarnasse (Carie), Artémise I, qui aida Xerxès contre les Grecs et combattit à Salamine (D. Corneille, 1694). L’armoise est une modeste plante herbacée vivace de la famille des «composées» (astéracées) que l’on peut rencontrer le long des chemins et des digues, dans les friches et les haies, et commune dans toutes les régions tempérées de l’hémisphère Nord. Elle est utilisée par des peuples aussi divers que les Amérindiens, les Chinois, les Hindous, et les Européens. Parmi les armoises célèbres dans nos contrées, citons également l’absinthe (artemisia absinthium L.), l’estragon (A. dracunculus) ou l’aurone mâle (A. abrotanum).

L’herbe des femmes
L’armoise a été utilisée longtemps comme plante aromatique à brûler sur les autels ou dans les maisons. C’est l’une des plantes magiques des peuples anciens. Dans le savoir populaire, elle est par excellence l’herbe des femmes, des matrones et des commères, qui favorise la menstruation et aide à l’accouchement. C’est également une plante qui permet de s’assurer que les règles viendront bien en temps et en heure… Dans certaines régions, les commères veillaient à en glisser un brin sous le tablier de la mariée(1).

L’herbe de la digestion
En phytothérapie «savante», l’armoise commune a été prescrite pour de nombreuses affections au cours des siècles, elle est actuellement considérée comme emménagogue(2),
cholérétique(3), anti-spasmodique et vermifuge. Ses principales indications sont en rapport avec l’appétit et la digestion (elle stimule l’appétit et les fonctions digestives), et avec les problèmes menstruels (elle régularise la menstruation et le cycle).

Amère, piquante et tiède
En médecine chinoise, l’armoise commune s’appelle aiye. Elle est citée pour la première fois dans le Bencao jing jizhu (Recueil de notes sur le Shennong ben cao jing, dynastie Liang, circa 550). C’est une plante considérée comme amère, piquante et tiède. Elle agit sur les systèmes fonctionnels du Foie, de la Rate et du Rein. Elle a pour effets de tiédir les méridiens, et stopper les saignements, disperser le froid, régler ...

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