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Championnat du monde en Chine

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Une médaillée d’or raconte…

Le deuxième championnat du monde de Wushu traditionnel, organisé par la Fédération Internationale de Wushu (IWuF) s’est déroulé à Zheng Zhou, dans le Henan, du 15 au 19 octobre 2006. Luce Condamine, sacrée championne du monde à l’épée de Taiji, nous racon

Par Luce Condamine



Extrait de la revue : Génération Tao n°43
Nb de pages : 2

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Descriptif

La première fois que j’étais allée en Chine, en 1999, j’y avais fait ma première compétition de Taiji, et j’en étais revenue en me promettant d’apprendre la langue avant d’y retourner. Mais j’avais beau avoir commencé un DEUG, mon chinois restait très précaire… Malgré tout, l’occasion était trop belle pour ne pas la saisir : une poignée d’Européens qui, se connaissant grâce à la Fédération pour l’Europe (TCFE), faisait le voyage pour le championnat. J’en serais.

Un arrêt à Shangai
Un arrêt à Shanghai : le temps d’une promenade nocturne le long du musée, puis entre les échoppes de DVD, CD, et autres babioles informatiques de toute nouveauté. Le temps aussi de déguster toutes sortes de mets avant de rejoindre un hôtel luxueux pour une nuit de rêves et de douceur. Le matin dès 5 heures 30, nous voici à pied d’œuvre, vers le parc le plus proche. C’est réjouissant de voir toutes ces personnes s’activer pour leur santé de si bon matin : taiji, étirements, gymnastique, ou simplement de la marche… un bon nombre marchant à reculons (il faudra qu’on essaie !). D’autres sont adossés aux arbres ou les « grattent »… Certaines s’exposent en groupe et l’on entend claquer en chœur leurs éventails ; d’autres se font très discrets et solitaires, entraînant leur « petit taiji ». Je me joins à un petit groupe parce qu’ils ont l’air « sérieux » et que je n’ai pas l’impression de « dénoter » ; mon taiji ressemblant au leur, je les suis sans les déranger… Puis nous changeons de place : on entend de la musique et des instructions scandées par les magnétophones portatifs. Il s’agit maintenant de Qigong, et manifestement il est ici indispensable d’être « accrédité » par l’Etat (les profs portent un badge « officiel » pour être autorisés à enseigner). On me laisse entendre que depuis « l’affaire » Fa Lun Gong, on ne peut plus enseigner que des Qigong officiels. Notre « liberté même d’aller et venir » (comme dirait ma fille en première année de droit) reste toute relative, puisqu’on nous interdit prestement de rester assis sur la bordure qui entoure le pied d’un arbre… Nous admirons un groupe d’épéistes à l’extrême habileté pour faire tournoyer les « pompons » de l’épée. En y regardant de plus près pourtant, le maniement de la lame ne nous impressionne guère… Chacun sa manière… Il ...

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