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L’Homme et la nature

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Voilà, nous y sommes, l’An 2000 ! Qu’est-ce que cela change ? Rien dans la forme ; 2000 est une convention de mesure temporelle humaine. Tout cela nous le savons. Par contre, dans l’inconscient collectif, cette date annonce le passage du millénaire.

Par Jean Motte



Extrait de la revue : Génération Tao n°14
Nb de pages : 3

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Descriptif

Quelques esprits revêches y trouveront une Lapalissade, mais peu importe, car il est nécessaire que nous réfléchissions à ce que seront les années futures. Il n’est pas question de faire du prédictif, ni de jouer les “Madame Soleil”. Ce qui compte, c’est d’appliquer le précepte taoïste, fondement de toute création : “Deux pas en avant et un pas en arrière”. C’est au travers de ce questionnement que toute action reste juste. Notre propos vise donc à regarder derrière nous, pour un instant, comprendre notre cheminement, et anticiper sur de petites modifications d’existence afin d’ouvrir les mentalités à un autre regard. En d’autres termes, quelles seraient les grandes lignes du prochain millénaire si des hommes éclairés et de bonne foi guidaient l’Humanité dans le sens d’une élévation spirituelle ?
Génération Tao s’inscrit dans cette démarche, pourquoi pas initiatique, car il nous faut redécouvrir certaines vérités. S’appeler Biotao entraîne nécessairement une adhésion, pleine et totale, à la Nature. Et c’est bien d’elle qu’il s’agit. Les rapports de l’Homme à la Nature restent fondamentaux. Essayons de déterminer ce qui nous a éloigné d’Elle, et ce qui pourrait demain nous en rapprocher.
Le schisme, la séparation de l’homme avec la Nature, correspond à l’exclusion des divinités par la religion au profit d’un dieu unique. Soyons clairs, je ne critique pas les croyances, chacun est libre de penser et de placer ses espérances là où il le souhaite. Mais je reproche le dogmatisme, l’aspect péremptoire de ces religions qui, sous le couvert du Bien, ont relégué les croyances et pratiques “animistes” (tout ce qui vit sur terre possède une âme) à un “sabbat” de sorcières adeptes de goétie ! En faisant cela, l’Homme s’est attribué une suprématie sur l’échelle des valeurs naturelles. En faisant cela, l’Homme a sous-entendu, sans aucun doute, qu’il était le seul à posséder une âme.
Attitude infantile aux conséquences impressionnantes. Une brèche énorme s’est ouverte : l’homme séparé de son essence, de ses racines primitives. Cet acte de rupture aux interprétations freudiennes a permis à l’homme de se croire retiré de la chaîne écologique. Mais c’est oublier que la force d’une chaîne se mesure au chaînon le plus faible. L’Homme devrait s’occuper de sa lourde responsabilité, celle de maintenir l’écosystème, car il en est bien le maillon le plus sensible.
De même que nous assimilons les constitutions à nos droits, nous oublions trop souvent qu’il existe aussi des devoirs. Nous entretenons ...

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