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Neurologie fonctionnelle

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« Tout apprentissage est une forme d’accouchement. »

Spécialisée dans la neurologie fonctionnelle, le Dr Régine Zekri-Hurstel nous apporte les éclairages de sa discipline sur l’apprentissage du mouvement, et nous partage l’utilité de comprendre « l’histoire » et « la géographie » du mouvement commencées in

Par Delphine Lhuillier , Régine Zekri-Hurstel



Extrait de la revue : Génération Tao n°44
Extrait du dossier : L’art de la transmission
Nb de pages : 2

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Descriptif

GTao : Dr Zekri-Hurstel, pouvez-vous expliquer à nos lecteurs ce qu’est la neurologie fonctionnelle ?
Dr Régine Zekri-Hurtstel : La neurologie fonctionnelle est une nouvelle branche de la neurologie. Partant du tronc commun des éléments scientifiques médicaux et cliniques ainsi que de l’imagerie qui structurent et définissent la neurologie classique, la neurologie fonctionnelle l’enrichit par son approche clinique et ses propositions thérapeutiques innovatrices : elle est dite fonctionnelle en ceci qu’elle s’intéresse non seulement au fonctionnement de l’être dans sa quotidienneté (depuis le stade embryonnaire jusqu’à tous les âges de la vie), mais propose ensuite une thérapie fondée sur une mobilisation de certaines parties du corps en circuit réflexes avec le cerveau permettant la guérison des dysfonctionnements.

GTao : Qu’apporte cette approche de la neurologie en terme d’apprentissage et notamment d’apprentissage du mouvement ?
Dr R. Z-H. : Cette approche permet non seulement de mieux comprendre l’histoire du mouvement (in utero) mais aussi sa géographie. Nous aboutissons ainsi à une pluralité d’histoires : celle des mouvements du fœtus pendant la grossesse, celle des mouvements au moment de l’accouchement, celle des mouvements juste après la naissance. L’art martial n’a pas inventé sa combinatoire de mouvements par hasard. Plus l’apprentissage de cet art tiendra compte de la « préhistoire » et de l’histoire des mouvements qui ont contribué à notre accomplissement organique, meilleure sera la pratique.

GTao : L’apprentissage des arts martiaux sollicite beaucoup notre capacité de coordination dans l’enchaînement des mouvements. Certains élèves plus que d’autres (sans doute plus de la moitié) rencontrent des difficultés à ce stade (quel que soit leur âge). Selon vos connaissances, pouvez-vous proposer des explications ? Quelles seraient les causes de ces facilités pour certains et de ces difficultés pour d’autres ?
Dr R. Z-H. : Il y a tout d’abord les capacités naturelles de chacun, à la fois émotionnelles, physiologiques, psychologiques. Il y a une addition d’inné et d’acquis qui fait de chacun de nous un être unique, ici, en l’occurrence, un apprenti unique. Où il y a harmonie et adéquation idéale entre le mouvement appris et l’empathie pour le sport choisi, dès lors tout paraît évident ; où il y a difficulté à trouver cette harmonie et effort pour tenter de la réduire, dès lors tout est volonté. Gabriel Garcia Lorca parlait de « duende », ce « je-ne-sais-quoi qui transforme la technique en art » ; ce « duende » fait ...

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