Descriptif
« Médecine traditionnelle chinoise » ; une simple respiration, et ces trois mots me font venir à l’esprit d’innombrables étoiles de sagesse comme tradition, nature, art de vivre… santé et médecine. La médecine chinoise pourrait être une des réponses au questionnement éternel de l’Homme : longueur et qualité de la vie ? La médecine est une science qui a pour but de guérir les maladies, mieux encore les malades ; c’est un art. Cela devient même du grand art si l’on parle de santé, d’entretien de santé et de prévention pour l’homme et son environnement.
De tout temps, soigner…
La maladie a depuis tous temps représenté l’un des fléaux naturels contre lequel l’homme n’avait guère de défense possible ; cependant il n’est pas de société qui n’ait connu des hommes qui se soient consacrés à soigner leurs semblables. De ce fait, la médecine, les médecines, constituent certainement l’une des activités humaines les plus anciennes. Peu à peu, avec l’apport des réflexions philosophiques de différents horizons, des connaissances se sont accumulées et ont permis aux guérisseurs et à la médecine d’acquérir des pouvoirs de plus en plus remarquables. On peut observer dans l’histoire de la médecine une alternance régulière de puissants mouvements d’obscurité et de clarté tels le yin et le yang. Il a fallu des siècles et des siècles pour consolider les premières découvertes, les affiner, les contredire, les réinventer et cela non sans luttes internes au sein du corps soignant et du corps médical.
Chez les peuples primitifs, la médecine était intuitive, fruit d’une connaissance immédiate et empirique ; leur don d’observation leur a fait découvrir les vertus thérapeutiques de certains massages, de certaines piqûres, punctures et de certaines plantes. Ils comprirent très tôt que les agents extérieurs évidents, comme les agents pathogènes climatiques externes ou les traumatismes physiques, ne déterminaient pas et n’expliquaient pas tous les désordres du corps humain. Ils incriminèrent des interventions étrangères, invisibles, parfois même maléfiques, alors chassant le démon responsable du mal et seul le sorcier guérisseur détenait ce pouvoir. C’est seulement peu à peu que la maladie devint une entité qu’il convenait de combattre pour elle-même, qu’enfin la notion de malade en tant qu’individu original prit la première place et que le médecin succèda au soignant.
Une médecine archaïque et moderne
Il est difficile d’insérer dans une chronologie parfaite les conceptions médicales propres à la Chine. ...