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Tai Ji Quan Style Li

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« La gestuelle vient du cœur… »

Invités par l’Institut du Quimétao, nous avons eu la chance de retrouver Maîtres Wu Bin, de passage à Paris, et de rencontrer pour la
première fois Zhang Shaotang, héritier du style Li, 4e génération. Un style méconnu en France.

Par Wu Bin , Zhang Shaotang



Extrait de la revue : Génération Tao n°59
Nb de pages : 2

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Descriptif

RENCONTRE AVEC MAÎTRE WU BIN

GTao : Maître Wu Bin, vous êtes considéré comme un des pères du Wushu moderne. Quelle différence y a-t-il entre le Wushu moderne et le Wushu traditionnel ?

Wu Bin : Le Wushu se trouve au cœur de l’histoire de la Chine. Depuis plus de 1000 ans, il a évolué avec son contexte politique et historique. Dans des temps plus anciens, les guerres étaient fréquentes entre clans et royaumes. Le maniement des armes était nécessaire pour la survie. Mais aujourd’hui, la situation n’est plus la même. Les guerres ne se font plus face à face mais à travers les ordinateurs. Le Wushu est à la fois une façon de vivre pour les personnes, mais aussi une façon de vivre pour l’Etat : faire preuve de sa force, de son pouvoir et faire face à des situations de guerre (pour l’entraînement militaire). En 1949, il y a eu la fondation de la Chine nouvelle. C’est alors qu’a été créé le Ministère des Sports. Le Wushu faisant partie du patrimoine de la Chine est entré dans les pratiques sportives. Il est entré aussi au Ministère de l’Education. Ceci a permis de former des professeurs de haut niveau, et de répandre la pratique du Wushu de l’école à l’université. Sans la tradition du Wushu, il n’y aurait pas de Wushu moderne. Sur une courte période de 10 ou 20 ans, il n’y a pas de différence, mais sur une plus longue période, oui. 

GTao : Quelle est cette différence ? 

W. B. : Le sport n’inclut pas tout ce qui compose le Wushu : la philosophie, la culture, le médical, le social, la littérature… C’est pour cela que je suis venu en France accompagné de deux maîtres : Zhang Shaotang, héritier de la 4e génération du Tai Ji Quan style Li, et Zhang Shuhong, Président de l’Association de TJQ Li de Pékin. Nous avons aujourd’hui une très bonne connaissance de l’origine du Wushu et son héritage est très clair. Un style de Wushu se définit par une cohérence entre la théorie, la technique et les applications martiales. Mais je fais bien une différence entre les descendants et les héritiers : les héritiers sont ceux qui reçoivent l’ensemble de la connaissance, sous sa forme originelle, pour la transmettre aux générations futures. Mais être héritier ne suffit pas, il faut aussi faire sa propre expérience et développer son propre savoir. 


GTao : Quelle influence a eu le sport sur la pratique du Wushu, et notamment ...

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Commentaires

» bonjour,

Maitre Wu Bin : quel Maitre!

vraiment impressionnant, son énergie jaillit de la photo

je vous remercie pour cette découverte!!

précision : je ne pratique pas le style Li

je vous remercie d'avoir pris le temps de lire ce mot

cordialement

Patrick Pacton
Signé Pacton




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