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Dr Yang Jwing-Ming

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Le Qi Gong de l’illumination

La parution de deux nouveaux ouvrages du Dr Yang Jwing-Ming chez Budo Editions nous donne l’occasion d’aborder la dimension spirituelle du Qi Gong, rarement traitée par les experts.

Par Jwing-Ming Yang



Extrait de la revue : Génération Tao n°59
Nb de pages : 2

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Descriptif

On me demande souvent si le jogging, le body-building ou la danse peuvent être considérés comme une sorte de chi-kung. Pour répondre à cette question, il faut remonter aux sources du chi-kung, c’est-à-dire avant les dynasties des Qin et des Han (255 avant J.-C. – 223 après J.-C.). A cette époque, de nombreuses pratiques de chi-kung prenaient leurs sources dans la danse. En effet, la danse exerce le corps physique, ce qui permet d’y maintenir une bonne condition de santé. De plus, la danse et la coordination des mouvements avec la musique organisent le cerveau et l’harmonisent. Cette harmonie du cerveau permet alors, soit d’énergétiser l’esprit au plus haut degré, soit de l’apaiser pour le ramener au calme. Ce type de danse chi-kung, importé plus tard à la cour royale japonaise, donna naissance à un style de danse élégant, lent et raffiné. Cette danse, que l’on peut assimiler au taïchi-chuan, est encore pratiquée de nos jours au Japon. Chez les Africains et les Indiens d’Amérique, certaines danses saccadées, où le corps est sans cesse agité et secoué, sont aussi une manière de détendre les articulations et de favoriser la circulation du chi. De la même manière, on peut considérer le jogging, le body-building, et même la marche, comme des pratiques de chikung. Dès lors, on peut déduire que toute activité capable de réguler la circulation du chi dans le corps est une pratique de chi-kung. (…)De manière générale, toutes les pratiques du chi-kung peuvent être divisées selon leur théorie et leurs méthodes d’entraînement. Il existe deux familles principales : le Wai Dan, l’élixir externe, et le Nei Dan, l’élixir interne. Pour avoir une vision d’ensemble des pratiques de chi-kung, il est nécessaire de comprendre les différences entre ces deux catégories.

L’élixir externe, Wai Dan
Wai se traduit par « externe » ou « en dehors » et Dan par « élixir ». « Externe » est utilisé ici pour désigner la surface, la peau ou les membres, par opposition au tronc, centre du corps, qui contient l’ensemble des organes vitaux. L’élixir est en fait une hypothétique substance qui aurait la capacité de prolonger la vie et que les taoïstes chinois cherchent depuis des milliers d’années. Ils pensaient, au départ, que l’élixir était quelque chose de matériel, à base de plantes ou de substances purifiées, que l’on pouvait préparer dans un creuset. Après des milliers d’années d’études et d’expérimentation, ils ...

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