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L’émergence d’un Melting art

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Le Paris d’Eko Nugroho

Isabelle Martinez nous fait découvrir l’œuvre d’Eko Nugroho, un artiste indonésien qui élabore, sur un mode vivant et engagé, un Melting art.

Par Isabelle Martinez



Extrait de la revue : Génération Tao n°64
Nb de pages : 2

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Descriptif

L’artiste indonésien Eko Nugroho fonde et actualise l’esprit d’une culture urbaine. Un art dans lequel les formes et techniques de l’Indonésie se mélangent à celles qu’il croise lors de ses séjours internationaux,
« un art qui se dilue partout », créant la dynamique globale d’une « micro-Ekonomie ».

L'art de la fusion
L'œuvre d'Eko Nugroho présente visuellement ce que nous nommons dans nos pratiques l'alchimie. La sienne s’opère dans son regard à la croisée de trois cultures : celle de l’Indonésie, la nôtre, et celle du monde urbain commune à chacun d’entre nous. Aussi, lorsque nous pénétrons dans l’univers d’Eko Nugroho, nous ressentons un familier étranger, nous nous fondons tendrement dans ces formes métisses, comme si nous nagions en eaux océanes, dans un flux et reflux calme et parfois agité. Son installation, « Témoin Hybride », au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, produite par SAM Art Projects est le fruit de cette fusion interne et externe, d’un va-et-vient entre intérieur et extérieur. Pendant cinq mois, l’artiste va s’imprégner de Paris, arpentant la ville, ses rues, ses quartiers, croisant ses habitants, il en note les comportements, les contradictions et quelques révélations.

Ces formes qui voyagent…
Dans nos arts du mouvement, les différentes pratiques voyagent et sont en mouvement constant. Des plus traditionnelles au plus métissées, elles se fondent corporellement dans nos êtres et peu à peu nous transforment. Elles élargissent nos perceptions, notre façon d’être. Sans parfois que nous en prenions conscience, elles opèrent un métissage en chacun de nous, à moins que cela ne reste exotique, c’est-à-dire extérieur à nous. Dans les arts visuels, le transmetteur, l’artiste lui-même, opère ce mélange. Nous n’avons plus qu’à le cueillir et l’accueillir. Ainsi, grâce à Eko Nugroho, je rencontre l’Indonésie. En France ! A travers ses créatures hybrides à l’air marin, animal, végétal, je suis renvoyée à de lointaines formes mythologiques présentes dans les contes. In situ, je regarde l’artiste les peindre à main levée. Un large tracé noir, celui inspiré de la bande dessinée et du Street art, les fait se répandre et se répondre dans l’espace telle des créatures primordiales, prêtes à me raconter une histoire. Seulement, celle-ci n’a pas de mot, du moins pas encore. Pourtant, ces formes en aplat noir se mettent en scène comme pour jouer leur propre théâtre d’ombres, tel un théâtre d’ombres javanais revisité. Les couleurs coulent des motifs du plafond, sur les murs et les piliers, ...

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