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Penser global, agir local !

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La coopérative Ardelaine

L’exemplarité d’une pensée globale et d’un agir local français : c’est possible !

Par Pierre Thomé



Extrait de la revue : Génération Tao n°66
Nb de pages : 1

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Descriptif

La création de la coopérative Ardelaine, doit beaucoup à deux personnes : Gérard et Béatrice Barras. Ils parlent peu d’idéologie, mais beaucoup de pratiques fondées sur de grandes valeurs humaines. Au départ, Gérard est architecte et Béatrice, orthophoniste. Ils se rencontrent durant l’été 1970 lors d’une expérience commune de théâtre ambulant.
Gérard et Béatrice décident alors de se fixer en Ardèche où ils entreprennent de faire l’acquisition d’un hameau complètement en ruine : le Viel Audon à Balazuc auquel ils vont redonner vie. Le maire de Balazuc, en 1971, leur propose qu’une troupe de jeunes scouts effectue quelques journées de défrichage au hameau : l’idée des « chantiers-jeunes » est née. C’est un grand succès : responsabilisation, valorisation, solidarité, coopération et fête en sont les maîtres-mots. Les adolescents accueillis sont d’origines sociales très diverses.

Avec trois amis, Gérard et Béatrice décident rapidement de donner une assise structurelle à cette aventure qui, outre la gestion des chantiers-jeunes, créera une ferme et un lieu d’accueil pour classes-nature et autres groupes.
Gérard se lance alors dans le tissage artisanal et un jour de 1975 il part à la recherche d’une filature susceptible de produire encore de la laine. Arrivé à Saint-Pierreville, il découvre un grand bâtiment menacé de ruine. La propriétaire veut bien lui céder la filature à un prix raisonnable : « Vous êtes la providence ! », lui dit-elle (1). De là naît une idée à peine croyable : restaurer la filature et reconstituer l’ensemble de la filière laine ! Ils sont cinq « fous-sages » (2) à se lancer dans cette grandiose aventure. Les cinq travaillent tous dans leurs métiers de base pour pouvoir vivre de façon spartiate et surtout trouver l’argent nécessaire aux investissements. Ils reconstruisent et apprennent les métiers de la laine : « Penser global, agir local [...] Mettre en place des alternatives aux traitements industriels mondialisés et spéculatifs… » (3).

La première vente d’un matelas a lieu en janvier 1982. Aujourd’hui, à Ardelaine, on trouve 44 salariés ; 25 sont coopérateurs associés. L’ensemble participe au développement d’une filière laine écologique et équitable. La qualité a cependant un coût : « Nous vendons, non pas une marque, mais une qualité durable : si je souhaite que mon pull soit de qualité durable et fait localement par quelqu’un qui cotise à la sécurité sociale et à la retraite, il va coûter plus cher ; si au contraire j’accepte qu’il soit fabriqué par quelqu’un qui ...

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