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Phytothérapie

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L’art des plantes médicinales

La plante médicinale accompagne et soulage les souffrances humaines depuis la nuit des temps. Prolongement de l’aliment, elle s’intègre naturellement dans l’arsenal des préparations du guérisseur et du chaman à côté des drogues «mystiques» utilisées pour

Par Patrick Stoltz



Extrait de la revue : Génération Tao n°31
Extrait du dossier : Médecine traditionnelle chinoise
Nb de pages : 5

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Descriptif

La plante médicinale accompagne et soulage les souffrances humaines depuis la nuit des temps. Prolongement de l’aliment, elle s’intègre naturellement dans l’arsenal des préparations du guérisseur et du chaman à côté des drogues «mystiques» utilisées pour la transe, et des poisons. C’est d’ailleurs également le cas chez nos amis animaux qui utilisent régulièrement les plantes pour se soigner, ce qui semble établir que l’usage thérapeutique de la plante est plutôt de l’ordre d’une règle «naturelle» que le résultat heureux d’une pratique expérimentale hasardeuse et incertaine.

Une connaissance atemporelle et universelle
La première pharmacopée attestée remonte au troisième millénaire avant l’ère chrétienne, elle suit plus ou moins l’apparition de l’écriture.
La plante médicinale fait l’objet d’études et d’applications lettrées dès la plus haute antiquité sur tous les continents : l’Orient extrême et l’Asie centrale, bien sûr, avec les médecines ayurvédique, chinoise, tibétaine, zoroastrienne, mongole, etc., dont les traces écrites les plus anciennes remontent au néolithique ; le Moyen-Orient avec, entre autres, la médecine égyptienne, dont les sources épigraphiques les plus anciennes datent des environs du 25e siècle et, pour les papyrus médicaux, du 18e siècle av. JC ; l’Afrique dont la richissime pharmacopée traditionnelle reste employée de nos jours, bien que les données archéo-paléontologiques soient rares ; l’Europe méditerranéenne avec les civilisations préhelléniques et l’Europe occidentale pour laquelle les traces les plus anciennes ne sont pas écrites, mais constituées d’indices matériels comme le contenu du sac de voyage du célèbre Ötzi, chasseur égaré dans le massif alpin des Otztals entre l’Autriche et l’Italie il y a environ 5000 ans et retrouvé en 1991. Son équipement bien conservé contenait différentes plantes en guise de trousse de secours. Une antiquité similaire se dégage des découvertes effectuées sur le continent américain, au nord comme au sud, avec les médecines amérindiennes, en Australie avec la culture aborigène, et en Polynésie. Aucun continent, aucune culture, ne semble avoir manqué de ce que nous appelons aujourd’hui phytothérapie et qui ne date donc pas d’hier.

Phytothérapie chinoise
En Chine même, les premières données épigraphiques sont les signes gravés sur tessons, entre 5000 et 3000 av. JC, de la culture de Yangshao. C’est principalement dans les gravures sur écailles et os utilisées pour la divination aux environs du 15e siècle avant l’ère chrétienne que l’on trouve les premières références à l’emploi médical des plantes. Les exemplaires retrouvés traitent de divers sujets de préoccupations communs à l’humanité ...

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