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Ting Jing

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Principe d’écoute

Installé dans un grand gymnase, le tatamis reçoit les élèves de Michel Dussauchoy et des habitants de L’Ile d’Yeu venus assister à un stage de Taï Ji Quan et d’Aïkido…

Par Sandrine Toutard



Extrait de la revue : Génération Tao n°13
Nb de pages : 1

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Descriptif

Installé dans un grand gymnase, le tatamis reçoit les élèves de Michel Dussauchoy et des habitants de L’Ile d’Yeu venus assister à un stage de Taï Ji Quan et d’Aïkido. L’échauffement est commun aux deux disciplines et de l’orteil aux cervicales, tout est passé en revue. Chaque geste est commenté par le professeur et même pendant l’échauffement, c’est Ting Jing que l’on travaille. Ting Jing, c’est le premier principe, c’est l’écoute de son corps, de sa respiration, “la vague du souffle, le corps respire par tous les pores de la peau”. On tient ses chevilles : le souffle résonne dans le dos. “Ne pas forcer son corps : juste être à l’écoute” est la phrase que nous avons le plus entendu lors des échauffements.La culture de Michel Dussauchoy et sa curiosité font de l’échauffement un voyage dans les différentes écoles chinoises et japonaises : Qi Gong, gymnastique taoïste, eutonie. Nous prenons contact avec tout le corps avant de réviser les déplacements de base et les pas d’Aïkido et de Taïji. Là aussi, il nous bombarde d’informations sur les différences et les points communs entre Aïkido et Taïji de l’école Yang ou Chen, voire le Xing Yi et le Ba Gua. Pour tout ce qu’il montre, il observe l’intêret de chacun : Ting Jing c’est aussi mettre en relation les uns avec les autres grâce à l’écoute. Après les déplacements, nous faisons le lien avec nos deux mains : l’étude du Taïji Gun (bâton) nous apprend la relation mains-centre : “Ce n’est jamais une main seule qui fait le mouvement, celle-ci ne peut appuyer si celle-ci ne tire pas”. L’interdépendance est flagrante au bâton. Le travail du centre aussi. Autre instrument traditionnel : le ballon. Les mouvements sont semblables à ceux du Taïji Bang (bâton court) mais le toucher et le contact sont très différents.Aïkido-Taïji Quan, même combat… Le travail du contact à deux est matérialisé par le ballon et l’on s’aperçoit alors que Ting Jing c’est encore l’écoute du partenaire, de ses réactions, le contact permanent. Tui-shou et Aïkido ont ceci en commun : la non-écoute de l’autre amène le conflit et la "sanction immédiate". Nous apprenons le Dalu ; là encore l’écoute de l’autre est permanente. On “colle” avec nos jambes, bras, centre : “Il faut se mettre jusque dans les pieds du partenaire — explique-t-il — et la différence entre ce contact et celui de l’Aïkido c’est que ...

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