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Le Wing Chun & le Wing Tsun

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La “Boxe du Printemps Radieux” est un des styles de Wushu les plus pratiqués dans le monde. Elle doit sa célébrité en grande partie à l’acteur Bruce Lee qui apprit ce style de son fameux maître Yip Man. Une école très répandue dans le monde mais qui reste

Par Roger Itier



Extrait de la revue : Génération Tao n°9
Nb de pages : 6

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Descriptif

Il m’est difficile de commencer mon propos sans vous avertir des polémiques entourant les termes Wing Chun & Wing Tsun. Actuellement, cette différence de transcription reflète la distinction entre deux grands courants issus de la même boxe : Nous avons d’une part le Wing Chun (WC) dont un des principaux représentants est William Cheung et d’autre part, le Wing Tsun (WT) dont le chef de file est Leung Ting. Deux “frères ennemis” qui ont pourtant été formés par le même maître, Yip Man... Cet exemple parmi d’autres, ne peut que nous amener à nous interroger sur les guerres de frères, beaucoup plus meurtrières, qui sévissent dans le monde entier. D’autre part, pour la commodité de votre lecture, j’emploierai le terme de Wing Chun (WC) dans mon exposé.

Une femme à l’origine de l’art martial
Le développement du WC est dû à son côté pratique et réaliste. Il y a une raison historique à cela. Les arts martiaux chinois ont une histoire longue de plusieurs millénaires. De nombreuses sources retracent l’origine du développement des arts de combat chinois au fameux monastère de Shaolin. L’école de Shaolin influença nombre d’écoles d’arts martiaux. Notre histoire commence une centaine d’années avant la destruction du temple de la jeune forêt... Une jeune femme entra au monastère de Shaolin de la province de Fujian, centre des écoles du Shaolin du Sud (il n’y avait pas qu’un seul temple de Shaolin). Elle fut intégrée afin d’étudier les écrits sacrés du bouddhisme Chan et de se perfectionner dans les arts du poing (comme il était de coutume à l’époque). Cette jeune femme s’appelait Ng Mui. Durant sa jeunesse, elle étudia la Boxe de Shaolin d’une manière intensive. Quand elle entra au monastère, elle eut l’opportunité d’avoir la meilleure instruction bouddhique dispensée par les plus hautes autorités en la matière, ainsi que de s’entraîner d’une manière très intensive avec quelques grands experts de Wushu. Quelques années d’entraînements firent d’elle une Nonne du monastère de Shaolin.
Le style qu’étudia Ng Mui alliait la force à la souplesse, mais restait encore beaucoup trop dur pour une femme. Il faut dire que les moines de Shaolin recevaient un enseignement très physique, et peu d’entre-eux en ressortaient avec la double marque indélébile du Tigre et du Dragon, sanctionnant leur maturité technique.

Principes du Wing Chun
Ng Mui, forte de son expérience au sein de l’Art du ...

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