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Les coulisses de la pensée

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La spirale du doute et de la certitude

La plupart d’entre nous sommes limités dans nos réalisations par nos croyances et notre pensée souvent restrictive. D’une part, la perception du monde qui nous entoure passe par plusieurs filtres : neurologiques, socioculturels, individuels…

Par Roger Itier



Extrait de la revue : Génération Tao n°43
Nb de pages : 1

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Descriptif

La plupart d’entre nous sommes limités dans nos réalisations par nos croyances et notre pensée souvent restrictive. D’une part, la perception du monde qui nous entoure passe par plusieurs filtres : neurologiques, socioculturels, individuels… D’autre part, notre pensée se positionne dans le passé ou dans le futur, mais rarement dans le présent, là où pourtant la problématique se situe. Ainsi mon intention (ce que je veux), mon comportement (ce que je fais) et le résultat (ce que j’obtiens), ne sont pas toujours synchronisés. Or la synchronisation est nécessaire à l’efficacité d’une action.

Wu wei, l’absence de pensée
L’absence de pensée est justement abordée par la notion taoïste du wuwei, souvent traduite par l’expression impropre : « non-agir ». Cet état est l’essence même de la notion d’efficacité dans les arts martiaux. Car il est l’expression de la spontanéité d’une réponse qui n’est pas passée par le tamis de la réflexion. Le philosophe indien, Krisnamurti, nous résume ce principe par : « Comment voulez-vous mesurer l’inconnu par le connu ? ». Plus précisément, on ne peut aborder la voie de la connaissance qu’en se soustrayant de la mesure de notre cerveau fini.

Se libérer du connu
Bien souvent, lorsque les étudiants en Wushu abordent une nouvelle technique, ils procèdent par imitation de leur professeur. A travers une gestuelle organisée, formatée, mais aussi déformée du professeur, l’élève novice tente de se frayer un chemin vers la connaissance. En utilisant la pensée, les sens sont exaltés et la concentration requise pour la mémorisation du geste prend le pas sur la mémorisation kinesthésique des mouvements. Or la pensée doit être absente très rapidement du mécanisme d’apprentissage au risque de conduire le pratiquant dans une impasse. Se libérer du « connu » pour aborder des territoires vierges de toute investigation doit être l’objectif principal : « Il y a des choses que l’intelligence seule est capable de trouver mais que par elle-même on ne trouvera jamais ! ». Un professeur ne doit donc pas apprendre quoi penser mais comment penser, et cela ne peut se vivre sans intelligence du cœur, Xin, si essentielle dans l’étude des arts martiaux.

Le combat pour cible
En situation de combat, l’attention du pratiquant ne doit pas être dirigée dans une seule direction mais dans toutes les directions. Cette déformation contemporaine du combat vient de la compétition sportive qui favorise l’opposition frontale exclusivement. Or le ...

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