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L’harmonisation des souffles

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L’exploration du souffle alchimique est une voie peu empruntée. Elle ouvre pourtant les portes de notre inconscient et nous invite à rencontrer des espaces inconnus.

Par Pol Charoy , Imanou Risselard



Extrait de la revue : Génération Tao n°33
Nb de pages : 2

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Descriptif

Du Qi de Chine au Prâna d’Inde, du Ki Japonais à l’Ether d’Occident, ou plus récemment, à la découverte de l’Orgone par Wilhelm Reich, tous ces mots qui désignent la notion d’ «énergie» ont été traduits en français par le terme générique de «souffle». Cette interprétation a entraîné une énorme confusion entre le «souffle» défini comme notre «capacité à emmagasiner de l’air dans les poumons» (in Le Petit Larousse), autrement dit la respiration pulmonaire, et le courant d’énergie, dit «souffle». Or il est important dans notre pratique de fluidifier, à la fois la respiration pulmonaire et l’énergie.

La respiration pulmonaire
La qualité et le potentiel de notre respiration pulmonaire sont le témoin implacable de nos états d’âme. Capable de nous relier à nos profondeurs inconscientes, elle est la seule fonction organique de notre corps, à la fois consciente et inconsciente, sur laquelle il nous soit aussi consciemment possible d’agir. C’est cette particularité qui lui octroie le privilège de relier ces deux rives de notre être. Dans le Wutao, l’ondulation de l’axe vertébral doit toujours précéder et englober la respiration pulmonaire afin de pouvoir explorer les espaces de silences respiratoires, entre le haut de l’inspir et avant le début de l’expir, ainsi qu’entre le bas de l’expir avant le retour de l’inspir. Ces états d’attention créés par le déploiement de nos silences respiratoires nous ouvrent les portes d’un territoire sacré, la conscience du Soi, d’où nous pouvons suivre le mouvement de vie originel : de notre conception à la période fœtale. La respiration est donc une porte magnifique, le radeau idéal pour nous permettre d’accoster sur l’autre rive et d’arpenter les champs de la méditation. Mais une fois atteint l’autre versant de notre réalité, il est inutile de nous encombrer du radeau, lorsque s’ouvre devant nous la voie du souffle… que nous pouvons emprunter en surfant sur son courant d’énergie,grâce à notre intention/attention, en oubliant la respiration, pour suivre les méandres de la construction de notre persona.Pourtant, avant de maîtriser librement cette houle, il nous faudra onduler et respirer en pleine conscience, respirer et onduler encore, maintes et maintes fois. C’est le temps de purification (dans le vrai sens du terme) nécessaire, pour nettoyer nos douleurs enfantines (qui avec l’emprise du temps se sont souvent transformées en gnomes tyranniques !), et réparer les mémoires trans-générationnelles. Or nous ne connaissons pas jusqu’à aujourd’hui de meilleur outil que notre précieuse respiration pulmonaire ...

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