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Mémoire du vivant

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« Quand tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens. »

Une réflexion éthologique sur la condition humaine et l’expression du mouvement présent dans toute forme de vie.

Par Cécile Chastang



Extrait de la revue : Génération Tao n°45
Nb de pages : 2

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Descriptif

Un proverbe amérindien dit : « Quand tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens ». Cette phrase me revient comme une lointaine chanson dans des moments difficiles. D’où je viens ? Qu’ai-je reçu ? Comment, de qui, pourquoi, et pour quoi ? Je suis un être humain, oui, je sais, mais cela veut dire quoi ? Le mystère est toujours là, présent. Comment cette histoire a-t-elle bien pu commencer ? Ce que je ressens au plus profond de moi, cette chose est sûre, est que nous partageons avec ce que l’on peut appeler, faute de mieux, le « monde animal », un même héritage qui nous permet de penser et repenser sans cesse au fil des découvertes, notre place dans le monde.

L’héritage du monde animal
En dominant l’animal, incarnation du sauvage, l’humain s’est imaginé maîtriser la nature et la vie. Ne s’est-il pas de ce fait, fermé la porte vers la connaissance de ce qui fait justement de lui un Homme, de ce qui constitue sa « nature humaine » ? Nous constatons, au fur et à mesure que nos connaissances s’enrichissent en matière de comportement animal, à quel point les frontières sont fines entre leur monde et le nôtre. « Repenser le propre de l’homme nécessite de faire la paix avec l’animal » nous dit le philosophe Dominique Lestel. L’étude des grands singes nous a beaucoup appris sur ce sujet. Nous savons entre autre qu’ils ont accès aux champs sémantiques des mots, ce qui met en branle un certain nombre de théories. Des études sur les clicks des cachalots et des dauphins nous laissent fortement penser qu’il existerait une forme rythmique commune avec celle des hommes. Les exemples sont disponibles à profusion. Tous les jours les découvertes nous montrent et nous permettent « aujourd’hui de dire que la conscience de soi, l’outil, la bipédie, la chasse, le tabou de l’inceste, les traditions, le rire, le jeu, la souffrance, la morale, le sens de la famille, toutes ces conquêtes qui jadis ont servi à distinguer l’humain de l’animal, ne sont plus désormais le propre de l’homme » nous rappelle Boris Cyrulnik.

De la survie de l’espèce à la survie de l’individu
Alors, qui sommes-nous ? De quoi est faite cette membrane si perméable entre la « nature » et la « culture », entre l’inné et l’acquis, le naturel et le culturel ...

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