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Les besoins de la grossesse

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L’approche de la micronutrition*

Les besoins de la femme enceinte en apports micronutritionnels : vitamines, minéraux… sont essentiels pour elle-même et bien sûr pour le fœtus. La micronutrition est une discipline toute récente qui prévient les déséquilibres alimentaires pour optimiser l

Par Simone Bouskela



Extrait de la revue : Génération Tao hors-série n°5 : Naître aujourd’hui
Extrait du dossier : Accompagner la naissance
Nb de pages : 2

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Descriptif

Actuellement, 20 à 30 % des femmes arrivent au moment de la conception avec des apports micronutritionnels inférieurs aux apports recommandés. De plus, du fait de la physiologie de la grossesse, les besoins en micronutriments (vitamines, minéraux, acides gras, acides aminés) augmentent pendant cette période. Ainsi, il n’est pas sûr qu’une femme enceinte ou ayant un projet de grossesse n’ait pas de déficit en l’un ou plusieurs d’entre eux. Les déficiences les plus fréquemment observées sont celles en fer, magnésium, vitamines D, B6, B9, B12, calcium, iode, acides gras poly-insaturés (AGPI) oméga 3 et 6. D’autres ont également un rôle fondamental pendant cette période de multiplication et de différenciation cellulaire, puis de maturation, et d’organisation des tissus, en particulier le zinc et la vitamine A.

Dépister et prévenir les déséquilibres alimentaires
Formé à la micronutrition, le professionnel de santé aura donc pour objectif de dépister, de prévenir les déséquilibres alimentaires et les déficits en micronutriments de la femme enceinte, idéalement plusieurs mois avant la conception, puis à tous les stades de la grossesse et enfin, après l’accouchement. Cela permettra d’optimiser le déroulement de la grossesse et de l’après-grossesse, tant pour la mère que pour l’enfant, et de réduire les risques de pathologies ou de complications. En effet, ces petites molécules que l’organisme ne sait pas fabriquer sont indispensables à un fonctionnement cellulaire optimal, ainsi qu’à l’expression optimale du programme génétique.
Le praticien recherchera également des signes évocateurs d’un déséquilibre de la flore intestinale, facteur de perturbation de l’assimilation des micronutriments et de l’immunité chez la mère, favorisant les allergies du nouveau-né. Il cherchera à prévenir les troubles de l’humeur post-accouchement, ainsi qu’une prise de poids excessive, en mettant en évidence un éventuel déséquilibre des AGPI (en particulier en oméga 3) et une carence ou sub-carence en fer.

Les déficiences micronutritionnelles
Les situations à risque de déficience micronutritionnelle seront repérées en recherchant des facteurs favorisant : antécédents de contraception prolongée par pilule (déficits en zinc, magnésium, vitamines B6, B9), stress, sport intensif (magnésium, B6, déséquilibre de la flore intestinale, oméga 3), grossesses antérieures ou rapprochées, fausses couches spontanées ( zinc, B6, B9, B12), tabagisme (vitamines B9, C, E), faible ensoleillement (carence en vitamine D), alimentation pauvre en fruits et légumes verts (vitamines C, E, B9). Les carences en fer, fréquentes, seront suspectées en cas de menstruations abondantes ou de cycles courts avant la grossesse, de restriction ou de ...

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