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Prânâyâma

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Cheminer pas à pas…

Un pas… se centrer dans une posture solide et agréable. Deux pas… Se concentrer dans l’attention juste. Trois pas… inspirer, expirer. Quatre pas… découvrir le silence respiratoire. Avancer pas à pas, c’est là tout le chemin à accomplir.

Par Evelyne Sanier



Extrait de la revue : Génération Tao n°28
Nb de pages : 3

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Descriptif

Asana, c’est être fermement établi dans un espace heureux.
Yoga-sûtra de Patanjali II-46, traduction de Gérard Blitz

Un pas… Sthira et Sukha
Sthira peut être traduit par «ferme», «solide», et sukha par «joie», «agréable», «aisance». Si nous pratiquons en insistant uniquement sur la tonicité, nous restons dans la volonté et le mental, mais si nous privilégions l’agréable, on va vers la somnolence et l’endormissement. Ainsi une véritable pratique de hatha yoga doit à chaque instant équilibrer la fermeté et l’aisance. C’est ce principe qui va créer une assise juste, préambule à toute pratique approfondie de prânâyâma : assis, le dos droit, sans tension excessive, mais sans avachissement, afin que s’équilibre sthira et sukha. Et si vous avez une approche spirituelle du prânâyâma, vous devez vous asseoir face à l’Est. Selon les jours, on peut avoir une tendance à être un peu plus sthira ou un peu plus sukha. Par une pratique juste de ha-tha yoga, on va «lier ensemble», équilibrer, reconnaître, accepter ces deux déterminants qui caractérisent l’humain et par là même, nous construire. Car dans notre vie quotidienne, on a besoin de solidité, de fermeté, de volonté, pour faire les choses, pour se battre face aux difficultés de la vie. Mais cela ne suffit pas, parce qu’il nous faut aussi l’aisance et le lâcher-prise pour accepter les vicissitudes de la vie.

’axe de la colonne vertébrale
Dans toutes les traditions où l’on utilise le corps comme moyen d’évolution spirituelle, la colonne vertébrale, axe central du corps, représente dans ce processus un élément essentiel : avoir un dos droit, où s’équilibrent la tonicité et le lâcher prise, pour que s’installe spontanément la méditation. Mais l’Homme d’aujourd’hui semble déstabilisé, toujours dans la course de l’avoir et toujours insatisfait. Chercher la réponse en dehors de soi est parfois plus facile que de se tourner vers soi-même. Et si on se réfère à ce «mal du siècle» qu’est le mal de dos, ce n’est peut-être pas sans lien avec ce manque d’unité intérieure. La gauche et la droite sont deux pôles, physiques, énergétiques et symboliques, qui doivent s’équilibrer, «s’épouser». Narine droite, narine gauche, deux approches du monde sensible qui fusionnent par le prânâyâma.

L’expérience de l’unité
Mais que de pièges nous guettent ! Un exemple : dès que l’on «fait» un prânâyâma, ce n’est plus du yoga. Cela peut être un très bon exercice respiratoire, mais puisque «faire» par définition ...

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