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Mai Zhen

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Le pouls chinois

Le diagnostic du pouls est l’une des quatre méthodes de diagnostic utilisée en M.T.C.. Précise et efficace, elle reste un mystère pour la médecine moderne. Découvrez dans ce premier volet ses origines et ses caractéristiques.

Par Da Lu



Extrait de la revue : Génération Tao n°30
Extrait du dossier : Spécial Qi Gong
Nb de pages : 2

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Descriptif

La prise du pouls chinois (mai zhen), nommée également qie zhen, est l’une des quatre méthodes du diagnostic de la médecine traditionnelle chinoise présentées pour la première fois par le Dr. Bian Que, 500 ans avt. J.-C. (dynastie des royaumes Printemps et Automne). Ces quatre méthodes sont l’observation, l’auscultation, l’interrogation, et la palpation du pouls.

La palpation du pouls
La palpation du pouls est l’étape majeure de l’examen clinique. Elle permet de recueillir les informations sur l’état des organes et des viscères (zang fu), du yin et du yang, sur la nature et la localisation du facteur pathogène, et enfin, sur l’évolution de la maladie.

Le rôle central de l’estomac
L’énergie de l’estomac, wei qi, constitue la part fondamentale d’un pouls sain ; l’énergie de l’estomac étant le reflet de l’abondance de l’énergie et du sang du corps humain. Elle est en effet la source des nutriments qui produisent l’énergie et le sang pour l’ensemble des organes, des viscères et de tous les tissus du corps. Il est donc important lors d’un diagnostic de vérifier l’état énergétique de l’estomac. En M.T.C., l’activité des organes et viscères imprime aux différents pouls des caractéristiques spécifiques.

Où prendre le pouls ?
La pratique de la prise du pouls sur l’artère radiale (au niveau du poignet) date du Classique des questions difficiles, le Nan Jing (voir illustration de la «prise du pouls cunkou»). Auparavant, le pouls se prenait sur neuf artères différentes ; trois sur la tête, trois sur les mains et trois sur les jambes ; représentant respectivement l’état de l’énergie et du sang des trois réchauffeurs (parties du corps) : supérieur, moyen et inférieur. Cette façon de prendre les pouls est décrite dans le livre Suwen, chapitre 20, le Traité des trois distinctions et neuf emplacements des règles canoniques de la médecine traditionnelle chinoise du Huang di nei jing, en français, Classique Interne de l’Empereur Jaune, datant de 700 ans avt. J.-C..
Ces emplacements, sur lesquels on prenait le pouls, correspondent tous à des points d’acupuncture situés près des artères et répartis en trois zones principales qui font référence à la division classique de l’univers en trois aspects : ciel, homme et terre.

La technique «cunkou»
Cette première méthode a été progressivement remplacée par la prise de pouls au poignet : cunkou. Le Huang di nei jing, tout en ne donnant pas une explication approfondie sur le ...

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