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Le sentiment du geste

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L’essence du mouvement primordial

Quelle est l’origine d’un geste ? Par quelle inspiration le mouvement naît-il ? A quelle source les anciens Taoïstes ont-ils puisé leurs premières inspirations ? Comment les postures originelles sont-elles apparues ? Du sentiment du geste à la posture, le

Par Pol Charoy , Imanou Risselard



Extrait de la revue : Génération Tao n°29
Nb de pages : 2

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Descriptif

Dans nos pratiques, il est souvent difficile de retrouver la source qui a inspiré un ancêtre taoïste. Savoir ce qui l’a poussé à juxtaposer tel ou tel mouvement plutôt que tel autre, ayant tel ou tel effet, à la fois sur notre corps de chair et notre corps d’esprit. Et pourtant, c’est bien de cela qu’il s’agit, retrouver l’origine, l’état qui précède le geste, sans quoi nous nous contentons de reproduire une copie de l’image d’une inspiration.

Suivre les traces de l’inspiration
Pour nous en Wutao, être fidèle à la tradition, c’est suivre les traces de l’inspiration de nos ancêtres et nous hisser jusqu’à la source pour «tomber» dans le sentiment du geste, comme on «tombe amoureux», ou bien encore, comme le disent nos voisins canadiens, pour «rentrer en amour». Alors rentrons en nous, pour ressentir la présence de cette source d’où naissent nos gestes, sans aucune préméditation, et sans les «fabriquer». Comme nous n’apprenons pas à notre cœur de battre, l’origine du geste a ce même naturel et cette même nécessité pour l’épanouissement de l’âme de notre corps. Nous nous devons de retrouver ce quelque chose de naturel, comme respirer, aimer, se recueillir, se protéger, rentrer en ex-tase ou en in-tase(1). Dans un moment de bonheur et de félicité par exemple, l’état, le ressenti, le sentiment, amène le corps à s’ouvrir tout naturellement. Il s’accompagne d’un sentiment de vulnérabilité lié à l’exposition de tout le devant fragile de notre corps (yin). C’est cet espace doux et tendre qui se prépare pour accueillir quelqu’un dans ses bras, l’amant, l’enfant ou l’ami. Imaginons-nous retrouver cette sensation un soir de contemplation d’une pleine lune où tout notre être s’ouvrirait aux mystères du monde. Imaginons-nous entrer en résonance avec de lointains ancêtres qui un soir de pleine lune avaient eux-mêmes créé, à partir du sentiment ressenti devant le mystère engendré par cet astre, les premiers gestes d’interrogation, de recueillement, de prière, ou de communion. Ou bien à l’inverse, dans un moment de douleur, de peur ou de tristesse, ou tout simplement devant l’une des manifestations impressionnantes de la nature, telle une tempête ou un orage, notre corps naturellement s’enroulant sur lui-même, déployant l’énergie du dos (yang) comme pour s’envelopper et se protéger. Un peu comme si nous nous enroulions dans une couverture nos maisons ne sont-elles pas le prolongement de ce besoin primordial ?.

De l’ex-tase à l’in-tase
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