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Danis Bois

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La passion du mouvement

Doté d’une formation en kinésithérapie, en ostéopathie et précurseur de la fasciathérapie, Danis Bois vous transporte dans l’infinie lenteur du mouvement avec la méthode qui porte son nom, la Méthode Danis Bois (M.D.B.).

Par Manikoth Vongmany



Extrait de la revue : Génération Tao n°18
Extrait du dossier : La vie en mouvement
Nb de pages : 4

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Descriptif

Gtao : Danis Bois, d’où vous vient votre passion de du mouvement ?
Danis Bois : Elle est née du sport. J’ai d’abord pratiqué le football dans l’intention de faire du sport de haut niveau. A 25 ans, j’ai décidé de reprendre des études de kinésithérapie, puis d’ostéopathie, pour devenir un praticien professionnel. J’ai alors vécu une expérience bouleversante : dans le silence, au cours d’un travail d’intériorisation que je pratiquais à l’époque à raison de dix heures par jour, j’ai découvert des choses étonnantes. Au départ, je n’ai pas eu d’autre intention que de rendre performant mon geste thérapeutique. Et là, un soir à neuf heures, toute la matière de mon corps fut animée d’un mouvement, un mouvement d’une extrême lenteur ! Je n’arrivais pas à différencier le mouvement déterminé en moi et le mouvement indéterminé de ce que l’on appelle l’univers. Je me sentais présent à moi-même, et percevais une lumière bleue. Je suis plutôt de nature pragmatique, et cependant, le lendemain, mes mains déclenchaient ce même mouvement chez mes patients. Eveillé par cette expérience, puis enthousiasmé par le livre du docteur Janine Fontaine "La médecine des trois corps", j’ai tout quitté pour aller rencontrer des maîtres aux Philippines, comme Agpaoa Placido. Parti avec des a priori favorables, j’en suis revenu déçu. Il y avait trop de merveilleux et d’extraordinaire autour des techniques de soins. Par ailleurs, je suis aussi allé vingt-huit fois en Inde. J’ai été gêné par la perte d’autonomie des disciples à l’égard des maîtres, et par l’image dégagée par ces derniers supposés avoir atteint le niveau final d’éveil. Or à mes yeux, en matière de recherche spirituelle, il faut décider de ne jamais détenir la vérité.

Gtao : Que représente pour vous la spiritualité ? Quelle est votre démarche ?
D. B. : La spiritualité, c’est maintenir un état de curiosité à l’égard de la nouveauté, de l’inédit. J’ai fait quinze ans de démarche spirituelle pour apprendre, et non pas pour adhérer à tel ou tel dogme. En tant que chercheur, j’ai avancé de désillusion en désillusion, d’ajustement en réajustement. Chacun des postulats de départ se retrouvait balayé un par un. C’est cette désillusion qui me servait de laboratoire, celui de la vie.

Gtao : A quel moment dites-vous : "Ca, c’est juste !" ?
D. B. : J’en suis progressivement arrivé à me dire ...

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