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Alain Cassourra

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« Le toucher conditionne notre représentation du corps. »

Alain Cassourra, dans son ouvrage « L’énergie, l’émotion, la pensée au bout des doigts ; au-delà de l’ostéopathie » nous témoigne son parcours : de la médecine classique à l’ostéopathie. Un récit exemplaire et sincère : nous avons voulu le rencontrer…

Par Alain Cassourra , Laurence Cortadellas



Extrait de la revue : Génération Tao n°59
Nb de pages : 3

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Descriptif

GTao : Bonjour Alain, vous êtes médecin, spécialiste en médecine du sport et ostéopathe. Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Alain Cassourra : Je me disais que mon cheminement pouvait toucher d’autres personnes ; des sceptiques comme moi, des récalcitrants, des gens un petit peu fermés et qui a priori n’auraient pas dû s’ouvrir à certaines dimensions… J’avais aussi envie d’ouvrir un petit peu les yeux du corps médical ! (rires)… Mais je ne voulais pas persuader ou convaincre, je voulais juste témoigner.

GTao : Au début de votre livre, vous décrivez avec beaucoup d’humour un cours d’ostéopathie auquel vous assistez en tant que médecin. Un des professeurs vous parle de la mobilité du bassin, des sacro-iliaques en l’occurrence et pour vous, c’est tout à fait impossible : le bassin ne bouge pas !
A.C. : En tant que médecin, j’avais appris que les sacro-iliaques ne bougeaient pas. Je ne sais pas ce qu’il en est aujourd’hui mais à l’époque c’était comme ça. Or, je pensais honnêtement qu’à la faculté de médecine, on apprenait La Vérité !

GTao : Au cours de votre livre, vous rendez un hommage vibrant à vos professeurs. Ce sont tous des hommes… Hasard ou l’ostéopathie est-elle un fief masculin ?
A.C. : Non ! Et elle devient de plus en plus féminine… Il y a une femme qui m’a beaucoup marqué, c’est Christine Schweitzer-Michel(1) mais je l’ai rencontrée plus tard. Andrew Taylor Still, le fondateur de l’ostéopathie, était persuadé que les femmes pouvaient aussi bien pratiquer l’ostéopathie que les hommes, mais il se trouve que je n’ai croisé sur mon chemin que des hommes…

GTao : Une image paternelle ?
A.C. : Sûrement. Ce livre, c’est aussi la quête du maître, du père et s’il finit avec le décès de mon père, ce n’est pas non plus un hasard.

GTao : En tant que médecin, comment définissez-vous votre rôle aujourd’hui avec tout ce chemin parcouru ?
A.C. : Le médecin que je suis essaie de tenir éminemment compte de la singularité de l’être, de la personne et attache plus d’importance à ça et au cheminement de la personne qu’à la maladie qui l’amène. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas essayer de soigner la maladie. Dans la médecine, on a dans l’idée que le patient est victime d’une agression : la maladie et que le soin va passer par la destruction de l’agression, c’est-à-dire de la maladie. C’est ...

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