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Le guerrier sacré

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La Voie de la non-peur

Nous avons souvent tendance à considérer d’un côté la dimension spirituelle et de l’autre, les arts martiaux. Il existe pourtant une Voie ancienne, issue de toutes les traditions, qui réunit ces deux dimensions : la Voie du guerrier sacré.

Par Lama Lhundroup



Extrait de la revue : Génération Tao n°60
Nb de pages : 2

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Descriptif

Le très large développement en Occident des arts martiaux venus du Japon et de Chine, et parallèlement l’enracinement de la tradition du Bouddha (le Dharma) dans notre environnement, sont des aspects significatifs des grands enjeux spirituels et éducatifs contemporains. Le lien entre les deux peut ne pas nous apparaître immédiatement et pourtant, il a des racines qui plongent dans une vision de sagesse éthique et pragmatique dont notre monde à besoin aujourd’hui. Un premier aspect commun au Dharma et aux fondements des arts martiaux est la dimension universelle et atemporelle d’une quête de sens et d’harmonie qui habite tous les êtres humains depuis l’aube des temps. Un deuxième aspect est celui de la complémentarité des arts martiaux et de la tradition du Bouddha dans cette recherche. Enfin, la connexion entre les deux nous révèle la pertinence d’une voie de réalisation non confessionnelle ou agnostique très actuelle.

Une source d’inspiration chevaleresque universelle
Plus particulièrement, dans quel creuset de notre histoire peut-on trouver ces racines communes ? Il semble que le filon le plus apparent est celui des traditions spirituelles chevaleresques d’Orient et d’Occident. Celle des chevaliers errants de la Chine ancienne, des Samouraïs du Japon, du roi bodhisattva Gesar de Ling au Tibet et du roi Artur et des chevaliers de la table ronde… Tous ces mythes et légendes sont animés de différentes façons par la quête du Graal, et cela, quel que soit le nom qu’on lui donne. C’est-à-dire une quête de réalisation spirituelle associée à un engagement au service de ses semblables dont l’objectif est l’établissement d’une culture de paix, de justice et de non-violence permettant de vivre libre et heureux. L’on retrouve dans ces diverses traditions chevaleresques une même éthique de loyauté, de bienséance, de fidélité et de générosité altruiste, ainsi qu’une même quête spirituelle d’éveil à la réalité absolue, libre des peurs de la mort et de la vie. Le point remarquable ici est que l’éthique et la spiritualité se rejoignent dans une sagesse comprenant la dimension sacrée de l’expérience humaine et, plus que l’expérience humaine, dans un mode de vie séculier qui ne relève pas de l’adhésion formelle à une structure religieuse.Aujourd’hui, cette vision a notamment été développée par le maître tibétain Trungpa Rinpoché dans « Shambhala, la voie du guerrier sacré », inspiré par l’œuvre du roi Gesar de Ling : Les enseignements Shambhala, dit-il, sont fondés sur les prémisses qu’il existe une sagesse humaine fondamentale ...

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