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Entretien avec Maître Nan

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Quand on pratique la méthode des dix concentrations, les pulsions sexuelles sont si vives qu’elles font obstacle à la pratique. Comment y remédier ?

Par La Rédaction



Extrait de la revue : Génération Tao n°8
Nb de pages : 2

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Descriptif

La raison pour laquelle la plupart des gens ne réalisent pas le fruit bouddhique se résume en trois mots : sexe, boisson, nourriture. S’ils ne sont pas capables de transformer cela, ils n’ont aucune base pour survivre. Il ne sert à rien de tabler sur le travail du souffle si la semence précieuse s’écoule. Juste avant et après les règles, les relations entre le travail sur le souffle et la physiologie sont extrêmement étroites. Si une femme est capable de s’entraîner suffisamment, ses règles diminuent peu à peu et peuvent même disparaître complètement, de façon à ce qu’elle retrouve un corps d’adolescente. L’homme, lui, voit son sexe se rétracter dans son corps (comme celui d’un cheval), et le poids de ses désirs se réduit de 70% (il est très difficile de se débarrasser des 30% restants). A ce moment, ce n’est ni une volonté du psychisme, ni un mouvement de la sixième conscience, mais ce sont plutôt les graines de la conscience réceptacle qui sont susceptibles de se transformer et vont alors permettre de transcender le stade ordinaire pour accéder à la sainteté. Les désirs masculins et féminins sont de “nature” sexuelle. Le même terme “nature” se retrouve quand on dit “éclairer son esprit pour voir sa nature intrinsèque”. Ces deux termes dont le sens est à peu près le même sont indissociables. Les désirs sont la dernière parcelle d’ignorance, et il est impossible de s’échapper du monde du désir si l’on n’est pas capable de les résorber. Ceux qui se sont engagés dans le chemin de l’entretien du souffle s’élèveront facilement aux cieux du monde de la forme, qui sont au-dessus du monde du désir. Ceux qui ont pris le chemin de la non-pensée propre au Chan, accéderont au monde du sans-forme. Mais les trois mondes ont chacun leurs propres défauts et, en ne pratiquant que les méthodes pour accéder à un seul monde, il est impossible de réaliser les fruits du bouddhisme et de parfaire la voie de l’éveil. Si l’on s’applique à affiner son essence, on acquiert une jouissance et le corps se sent incomparablement bien. Cela s’appelle la merveilleuse joie interne du bodhisattva, car chaque cellule recèle une portion infime de cette joie comparable à un orgasme extrêmement subtil. S’il est nécessaire d’être dans cet état de joie avant d’entrer en samâdhi, il est aussi facile de glisser et de s‘enfoncer dans un état où ...

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