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Devenir un homme

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La fonction libératrice des rites de passage

Dans ce texte, Philippe Lenaif nous invite à repenser la fonction des rites
initiatiques comme fondement de la construction d’une identité masculine.

Par Philippe lenaif



Extrait de la revue : Génération Tao n°68
Extrait du dossier : LES VOIES DU MASCULIN
Nb de pages : 2

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Descriptif

Il n’y a pas si longtemps, les hommes et les femmes pouvaient encore se reconnaître par identification aux tâches qui leur étaient dévolues, en particulier celles reposant sur les différences physiques et physiologiques entre les deux sexes. De nos jours, la répartition des tâches ménagères au sein d’un couple est aussi variée qu’il y a de manières d’organiser le quotidien en fonction de l’environnement familial, social et professionnel. Côté travail, il n’y a quasi plus aucune sphère professionnelle qui soit l’apanage exclusif des uns ou des autres. Ce ne sont donc plus les tâches qui permettent de s’identifier à un genre sexuel. Nous n’avons plus non plus de rites de passage dignes de ce nom pour embrasser le destin de notre genre sexuel. L’ultime rituel organisé par la société, le service militaire, a totalement disparu il y a quelques années.


La conquête de la masculinité
Dans les sociétés primitives, l’identité sexuelle est confirmée d’une part par la répartition stricte des tâches (qui revêt un caractère sacré) et surtout, par le rite de passage de l’adolescence à l’âge adulte. Ces sociétés ont de tout temps organisé des rituels et des cérémonies afin de garantir le parcours psychique que doivent réussir garçons et filles pour entrer dans le monde adulte et prendre leur place en tant que femmes et hommes au sein de la communauté.
Contrairement à la jeune fille qui se trouve confirmée « femme » par la nature lors de l’apparition de ses premières règles, le jeune homme ne reçoit rien comme signe de la nature. De plus, il a toujours vécu jusque-là parmi les mères et les femmes qui étaient responsables de le nourrir et de l’éduquer. Pour en faire un homme, les mâles de la tribu vont devoir arracher l’empreinte de la mère inscrite en lui et lui faire vivre les épreuves de la conquête de sa masculinité. Le rite revêt deux composantes : une a trait au fait d’amener à maturité l’identité sexuelle, l’autre a trait au fait de confronter le jeune homme à des épreuves dangereuses et douloureuses pour forger son courage d’affronter la vie dans son environnement. En cas de succès, la responsabilité de fonder une famille lui sera accordée. En cas d’échec, il vivra au ban du clan, ayant échoué dans l’obtention de la reconnaissance nécessaire à son intégration.


Le rite libérateur des désirs refoulés
Au cours de sa croissance, soumis à ...

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