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Le système méridiens

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Méridiens, ramifications secondaires et vaisseaux

Après la découverte des six points majeurs de la MTC, le décryptage érudit de ses grands principes se poursuit avec le système méridien.

Par Philippe Laurent



Extrait de la revue : Génération Tao n°63
Nb de pages : 2

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Descriptif

Au 17e siècle, les jésuites français de retour de mission en Chine évoquent la médecine chinoise dans leur rapport remis au roi. Cette connaissance sera sans effet sur la médecine pratiquée à l’époque en France. En 1686, un jésuite polonais, Michel Boym, publie un ouvrage sur la prise des pouls dans le diagnostic chinois. Aux 18e et 19e siècles, les échanges entre la Chine et la France se multiplient, les premières traductions de textes de médecine chinoise apparaissent et suscitent l’intérêt de quelques médecins français. Au 20e siècle, George Soulié de Morant, consul de France en Chine, rentre en France, enseigne la médecine chinoise qu’il a étudiée en Chine et publie les premiers textes qu’il a traduits.

Dès lors, le monde scientifique s’interroge sur la validité d’une médecine qu’il considère comme « exotique », notamment à cause de son langage philosophique et poétique qui ne correspond pas aux connaissances scientifiques récemment acquises. C’est oublier que la médecine chinoise remonte pour le moins à 3000 ans, alors que la médecine dite scientifique s’est constituée très lentement à partir des médecines grecque (Hypocrate…) et moyen-orientale (Avicenne, Rhazès…), puis d’une méthodologie scientifique expérimentale longtemps ralentie par le pouvoir de l’église. C’est oublier également que pendant 30 siècles les médecins chinois ont consigné leurs connaissances, réuni, compilé et parfois critiqué les écrits de leurs prédécesseurs en utilisant une méthodologie propre à la pensée chinoise, notamment le Yin/Yang et la Théorie des Cinq Eléments (Wu xing). La médecine chinoise s’est constituée sur le modèle naturel, essentiellement solaire, lié au développement de la vie végétale, ce qui peut se traduire par référence aux Cinq Eléments par : naissance, croissance, maturité, récolte, stockage. Le Taiji est la représentation de ce cycle alternant croissance et décroissance de la lumière.

La théorie médicale chinoise a approché la vie humaine comme élément d’un écosystème, c’est-à-dire en prenant en compte l’homme dans sa situation géographique, dans son environnement climatique et en l’incitant au respect des rythmes naturels (saison, nourriture prélevée sur le lieu d’habitation, rythme journalier, rythme saisonnier…). Ce qui intéresse le médecin chinois, ce n’est pas une connaissance microscopique de l’être humain à l’instar de la médecine occidentale, mais plutôt une connaissance des différents systèmes physiologiques et de leurs interactions avec la nature.
Toutes les branches de la médecine chinoise (pharmacopée, acupuncture, moxibustion, massage, Qi gong) se réfèrent aux mêmes connaissances et répondent aux mêmes règles.

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