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Le sauvage et le ventre des femmes

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Rencontre avec Marie-Hélène Sourd, psychothérapeute en psychologie biodynamique.

Par Marie-Hélène Sourd



Extrait de la revue : Génération Tao n°65
Nb de pages : 1

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Descriptif

Dans son travail spécifique avec les femmes, au fil des séances individuelles et des groupes, Marie-Hélène Sourd a été
profondément touchée par leur force, leur beauté unique,  leurs grands potentiels, mais aussi par leurs difficultés à se réaliser, à prendre leur place, à s'aimer telles qu'elles sont. Zoom sur sa vision de la femme sauvage !
Par définition est « sauvage » ce qui n’a pas été apprivoisé, conditionné, cloisonné. Evoquer la nature sauvage chez la femme, c’est faire référence à cette force instinctuelle qui se manifeste dans un élan spontané au service de la vie. Cette force brute prend sa source dans notre ventre, elle est une ressource à disposition, pour toute femme qui ose la libérer et se servir de cette saine sagesse.
Dans ma pratique de thérapeute psychocorporel, biodynamique, ou les cercles de femmes que j’anime, il me semble être sans cesse en quête de l’expression ou de la manifestation du sauvage chez la femme. Comme si je pressentais que la part sauvage représentait une incroyable porte d’accès à un « merveilleux » enseveli.
L’observation des corps en mouvement et la découverte, sous mes mains, lors des consultations individuelles, de comment les histoires de vie les ont façonnés, m’ont permis de noter l’existence d’une véritable liberté corporelle, mais aussi par opposition, de restrictions physiques et psychiques qui empêchent cette liberté « d’être ». La faute revient, en majeure partie, aux nombreux interdits, inhibitions, et culpabilités – dont l’inconscient collectif féminin regorge — qui contribuent au « retrait » de l’énergie par endroits ou au contraire à sa « fixation » à d’autres. Chez les femmes, la zone du bassin, du ventre, des organes génitaux et des cuisses sont souvent en grande tension. Bien que l’énergie soit toujours présente, elle ne peut circuler librement en raison des déchets « organiques » et « psychiques » stockés dans le corps (émotions, douleurs, chocs non digérés…). Autant d’éléments qui complexifient l’accès à notre nature profonde, sauvage et libre. Pour réhabiliter notre nature originelle, il va falloir « traquer » les petits signaux corporels (mouvements infimes, ouverture du souffle, relâchement des muscles…) qui trahissent la poussée de la pulsation de vie, les inviter à grandir toujours un peu plus, et s’acheminer ainsi sur le chemin d’une « re-naissance ».
Libérer cette nature « sauvage », en psychologie biodynamique, passe avant tout par retrouver la sensation et la pulsation du mouvement « amoureux » à l’intérieur de soi. Il ne s’agit pas ici de l’inclinaison amoureuse envers une autre personne, mais de la connexion ...

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