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Et si le processus de notre venue au monde déterminait, ou tout du moins, laissait une empreinte ténue sur notre manière d’aborder la vie et de nous comporter en société ? De nombreux penseurs et expérimentateurs se sont penchés sur cette éventualité de façon pratique et en ont même élaboré des théories. Qu’elles nous convainquent ou non, il n’en demeure pas moins que la question reste posée et qu’elle devrait être l’une des plus grandes interrogations existentielles en ce début de millénaire, car du devenir de l’humanité dépend peut-être notre manière d’envisager la naissance et de l’accompagner. Ainsi peut-être que la façon dont chacun envisage l’avenir : catastrophique ou pleine d’espoir, dans l’engagement ou le « non-agir », est-elle tout simplement en réaction directe à son processus de naissance : bloqué dans le col de l’utérus, suspendu dans l’air, né par césarienne, par miracle ou par accident ? Et tout aussi bien aurions-nous pu remonter au moment de notre conception, ce moment où d’une étincelle s’est incarné chacun d’entre nous : désiré ou non ? Dans la précipitation ou l’indolence ? Et que de ce moment si initial soient issus nos comportements. Et si l’univers, la Terre elle-même gardait pour empreinte le processus de sa création ? Et notre façon de l’observer : le big-bang, lutte ou osmose ? Et si c’était vrai tout cela ? Ceux qui en ont fait l’expérience nous racontent comment il nous est possible d’agir.