Descriptif
Nous savons tous d’expérience que la lumière influence directement notre état. Encore très jeune (une trentaine d’années), la recherche thérapeutique sur la lumière propose des applications qui couvrent de larges domaines — de la psychologie à la dermatologie — ; elle fait partie aujourd’hui des technologies qui ont le vent en poupe.
La luminothérapie
Née à l’aube des années 80 des travaux d’un groupe de chercheurs du National Institute of Mental Health aux Etats-Unis, la luminothérapie, aussi appelée photothérapie ou lux thérapie, est une méthode qui utilise la lumière pour traiter des symptômes plus ou moins marqués de dépression saisonnière : fatigue, baisse de moral, d’activité, crises de paniques… Par l’exposition à une lumière vive (10 000 lux en moyenne(1)), la rétine envoie un signal à l’épiphyse (glande pinéale), qui diminue alors la production de mélatonine, une molécule qui régule nos cycles circadiens (alternance veille-sommeil). Sa sécrétion débute sous l’action de l’obscurité, entraînant un effet d’endormissement de l’organisme qui atteint au milieu de la nuit, son taux de production maximal. Au matin, lorsque la lumière environnante est insuffisante, l’épiphyse continue à produire de la mélatonine, créant un décalage entre notre horloge biologique interne et notre activité. Les appareils de luminothérapie, initialement destinés au seul usage des professionnels de la santé, sont aujourd’hui à la portée de tous. C’est essentiellement sous forme de lampes et de simulateurs d’aube que chacun pourra l’expérimenter. 4 ou 5 séances par semaine, le matin de préférence, sont nécessaires durant toute la période sombre de l’année (30 minutes pour une exposition à 10 000 lux / 2 heures pour une exposition à 2500 lux). Certaines lampes permettent même une utilisation couplée comme les plafonniers ou lampes de bureau.
La lumière intense pulsée
La technologie de la lumière pulsée, combinant chaleur et lumière, est aujourd’hui largement utilisée dans le domaine de l’esthétique. C’est une lumière très intense émise par une ampoule au xénon qui contrairement au laser — aligné sur une fréquence spécifique — couvre toutes les ondes de couleur de lumière (de 400 à 1200 nanomètres). Elle stimulerait les cellules de la peau et augmenterait la production de collagène. Les dermatologues l’utilisent pour traiter certaines lésions pigmentaires ou vasculaires dues au soleil et au vieillissement de la peau. En envoyant de la chaleur dans le pigment, la lumière pulsée permettrait la disparition progressive des lésions bénignes. « Les nouveaux lasers doux en lumière pulsée ...