Descriptif
Les points de convergence, unificateurs des cultures de la science et des traditions, c’est l’être humain qui les a créés. Toujours et partout, l’être humain a cherché, cherche et cherchera. Grâce à ses qualités d’être pensant (“doué de raison”), il a pu découvrir de nouveaux savoirs, les accumuler et les transmettre. Mais par-dessus tout, l’être humain a une soif innée et inextinguible d’étendre son champ d’investigation et de compréhension. Qu’il s’agisse d’aller sur la lune, et bientôt sur Mars, de traverser l’Océan Pacifique à la rame, ou bien d’inventer sans cesse de nouvelles choses, d’expérimenter de nouveaux modes de vie, de rechercher Dieu au fond de lui, le Bouddha ou le Tao par la méditation, des ascèses ou d’autres exercices, l’élan d’investigation d’Homo sapiens reste sans fond.
Cette quête perpétuelle qui pourrait définir le genre “Homo” s’égrenne depuis des dizaines de millénaires. Cette impulsion semble avoir des racines génétiques. L’orientation structurelle du fonctionnement humain, sa quête tous azimuts est soutenue par la possibilité qu’il a de transmettre le savoir acquis aux générations futures. Ainsi les rites, les traditions, les cultures diverses participent à la transmission des connaissances accumulées précieusement. En particulier la tradition asiatique véhicule une croyance, ou un savoir pour les initiés : Il est appelé Qi par les chinois, Ki par les japonais, Prana par les Indiens et peut-être est-il semblable à l’Atma des romains et au Pneuma des grecs. Nous mettrons en parallèle dans ce qui va suivre, le point de vue chinois sur le Qi et le point de vue occidental sur l’Energie.
Une vue chinoise du Qi
Ces termes différents (Ki, Qi, Prana, Atma, Pneuma, etc) en usage chez des peuples distincts, ne sont-ils pas l’émergence dans les divers langages de l’expression d’un ressenti sûr, certain , de quelque chose de réel quoiqu’impalpable et changeant au gré de l’impulsion de renouvellement de la roue du temps ? Il semble que notre culture technologique et scientifique soit incapable d’intégrer des concepts dont l’objectivité commune à tous les hommes repose sur une subjectivité individuelle. Et pourtant pour nombre d’humains issus de toutes les cultures, le Qi existe, quelque soit son nom local ! N’étant pas chinois ni de race, ni de culture, je me limiterai à des constatations : Les passionnés de pratiques et d’arts traditionnels tendent à abuser de l’usage du terme “QI”. Il semble représenter pour eux une évidence ...